




Arborescence des Sèves

Mes yeux étaient sur lui

Comme pour la première fois

Portrait d’un ciel


Catalogue Ciddle, 1

Tammier

Vers l’Immobile
Arborescence des Sèves
Nous ouvrons les yeux sur les portes fermées.
Ouvertes parce que fermées, elles demeurent immobiles à tous les vents !
Gardons au moins de cette forme couronnée une juste présence.
Si même les grandissements paraissent immobiles, leurs visages éclatants, leurs fleurs précieuses, tous ces maquillages intenses les trahissent au cœur jusque dans l’élévation.
Toutes ces tendresses tiennent dans la paume du voir et de la reconnaissance.
S’enroulent, hérissons de silence, apparaissant dans l’air plus vide encore de leurs images concentrées.
Tous les angles de l’illusion font la rondeur du portail et s’ouvrent sans s’ouvrir sur d’autres portes qui, pléonasme arborescent des sèves, tournent en rond dans l’espace abouti.
Arborescence des Sèves